Hier soir, à partir de 18h30, aux Lamberts, 200 rd 10, à Vauvenargues (13126) Cathy et Raymond GALLE acccueillaient chaleureusement pour fêter les 10 ans de la galerie.
Pour réchauffer les nombreux convives, il y avait du vin chaud, de la soupe mais surtout deux interventions d'artistes: la cinéaste Rose LOWDER et les danseurs chorégraphes Isabelle CAVOIT et Bernard MENAUT.
En début de soirée, la projection de courts métrages de Rose LOWDER nous a surpris, voire déroutés... Sur le premier court métrage défilaient des formes colorées à un ryhtme syncopé semblant fixer un plan proche mais toujours flou.
Les films expérimentaux suivants présentaient la plupart du temps un paysage en plan fixe: champs de coquelicots , de tournesols ou encore vergers. La cinéaste intervenant sur le montage des images, intercallant par exemple des images de voiliers et de coquelicots parvenait à donner l'illusion de voiliers croisant dans une mer rouge... Les tournesols, je ne sais par quel procédé, s'agitaient frénétiquement, me rappelant les visions stroboscopiques que nous obtenions lors d'expériences en TP de physique! J'ai trouvé cela assez drôle tout en étant bien consciente que ce n'était certainement pas cet effet là qui était recherché par l'artiste ! Je n'ai pas été émue ni vraiment touchée par cette série de films dont l'intérêt me semblait sans doute dater un peu, comme l'esthétique surannée.
Ce matin, j'ai néanmoins cherché à en savoir davantage sur cette artiste. A l'adresse http://www.lightcone.org/fr/cineaste-199-rose-lowder.html on lira une courte biographie et on pourra visionner certains de ses travaux. Pour compléter, une interview en anglais à lire sur http://mfj-online.org/journalPages/MFJ30,31/SMacDonaldRose.html nous explique sa démarche et la manière dont elle intervient manuellement sur les images .Une recherche à laquelle elle a consacré toute son oeuvre ... je me sentais étrangère à cette approche et à ce travail qui demandaient certainement un peu de préparation pour comprendre la démarche et l'apprécier à la valeur qu'on lui reconnaît. Rose LOWDER travaille ses films comme des partitions... je regrettais de ne pas avoir des oreilles capables entendre sa musique...
Isabelle CAVOIT et Bernard MENAUT nous ont régalés d'une improvisation dansée pleine d'imagination et d'humour ! La série de photos que je reproduis ici permet de goûter une des séquences ....
(voir le site de la compagnie C un Point A : www.groupebernardmenaut.fr )
6 commentaires:
Je suis parti avant la fin... question d'horaire mais aussi méconnaissance du cinéma expérimental.
Faut-il s'obliger à aimer?
Pour Bernard Menaut (et Isabelle Cavoit) je connais depuis si longtemps son travail (Ma fille a même danser avec lui) et grâce à tes photos c'est comme si je l'avais vu.Je partage son humour si j'ose une comparaison à la Buster Keaton visage de marbre, gestuelle économe soutendant un art art consommé de la danse que j'apprécie.Au regret de ne le voir plus souvent accompagner nos vernissage. Je vais y penser moi aussi.
en complément du message précédent et ne voulant pas mourir idiot je vais dégager un peu de temps pour aller sur le site de rose Lowder, que tu as la bonté de nous signaler.
Bonsoir Pierre,
comme toi ne me sens libre de recevoir avec sincérité ce que l'autre me propose, même s'il est renommé ... mon ressenti était peut-être pétri de méconnaissance et d'ignorance. C'est donc avec respect que je dis que je n'ai pas été touchée...
Concernant Bernard Menaut, j'ai eu l'occasion de travailler avec lui (et le groupe) l'an dernier à l'occasion de l'expo Cézanne-Picasso. Une expérience de préparation en studio inoubliable et très instructive ! La performance était aussi très riche!
Jeanine a beaucoup apprécié et a pris contact pour demander leurs conditions en vue d'une intervention.
Affaire à suivre ...
J'aime bien les photos. Ca me rappelle un peu l'univers de Josef Nadj (rien à voir??). En tout cas il est bien ce blog, surtout pour ceux qui n'ont pas pu voir tout ce que tu décris avec (talent).
Merci pour les photos. Apparemment le travail de B. Menau est assez différent de celui de Nadj. C'est bien normal, chacun puisant dans sa personnalité l'émotion implusée à ses créations...mais jamais rien ne s'exclut.
Je suis bien d'accord : Jamais rien ne s'exclut et ce rien est pétri de personnalité et d'émotion.C'est ce qui crée la diversité fort heureusement. Et quand bien même le décalage serait infinitésimal, c'est vers là que doit aller le regard et la pensée.
Flo, ton blog vient de s'enrichir de l'annonce de l'expo "Elementerre" à ne pas manquer, sous aucun prétexte et à commenter dans ton blog dont on souhaiterait qu'il s'élargisse à d'autres même si parfois ou souvent nous sommes les uns les autres occupés à 200%.
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